Nous introduisons l’adoration par un chant ou par cette citation :
« Dans le ciel, où nous serons triomphants et glorieux, nous le verrons dans toute sa gloire ;
S’Il se fût présenté maintenant avec cette gloire devant nous, nous n’aurions pas osé l’approcher : mais Il se cache comme une personne qui serait dans une prison. A quels outrages n’est-il pas exposé pour rester au milieu de nous ? Il est là pour nous consoler. Lorsqu’il voit venir avec empressement les âmes pures, il leur sourit. » (St curé d’Ars)
Prière, en se prosternant (enseignée par l’ange de Fatima en 1916)
Mon Dieu, je crois, j’adore, j’espère et je vous aime. Je vous demande pardon pour ceux qui ne croient pas, n’adorent pas, n’espèrent pas et ne vous aiment pas. (3x)
Autre prière enseignée par l’ange de Fatima en 1916 :
Très Sainte Trinité,
Père, Fils et Saint-Esprit,
je Vous adore profondément,
et je Vous offre le très précieux Corps, Sang, Âme et Divinité de Jésus-Christ,
présent dans tous les tabernacles de la terre,
en réparation des outrages, sacrilèges et indifférences
par lesquels il est Lui-même offensé.
Par les mérites infinis de son très Saint Cœur et du Cœur Immaculé de Marie,
je Vous demande la conversion des pauvres pécheurs.
Prier devant le Saint Sacrement, c’est s’exposer à l’amour de Dieu, au soleil de Dieu… S’exposer à sa lumière… C’est confier toute l’humanité…
« Bien tard je t’ai aimée, ô beauté si ancienne et si nouvelle, bien tard je t’ai aimée !
Et voici que tu étais au-dedans, et moi au-dehors, et c’est là que je te cherchais,
et sur la grâce de ces choses que tu as faites, pauvre disgrâcié, je me ruais !
Tu étais avec moi et je n’étais pas avec toi ;
elles me retenaient loin de toi, ces choses qui pourtant,
si elles n’existaient pas en toi, n’existeraient pas !
Tu as appelé, tu as crié et tu as brisé ma surdité ;
tu as brillé, tu as resplendi et tu as dissipé ma cécité ;
tu as embaumé, j’ai respiré et haletant j’aspire à toi ; j’ai goûté, et j’ai faim et j’ai soif ;
tu m’as touché et je me suis enflammé pour ta paix. »
(Saint Augustin d’Hippone (354-430), Les confessions X, 27)
Tantum ergo sacramentum
Veneremur cernui :
Et antiquum documentum
Novo cedat ritui :
Praestet fides supplementum
Sensuum defectui.
|
Un si grand sacrement,
Vénérons-le donc, prosternés,
Et que la pratique ancienne
Cède la place au rite nouveau :
Que la foi supplée
Aux limites de nos sens.
|
Genitori, Genitoque
Laus et Jubilatio,
Salus, honor, virtus quoque
Sit et benedictio :
Procedenti ab utroque
Compar sit Laudatio.
Amen.
|
Au Père qui engendre, au Fils qui est engendré,
Louange et joie exultante,
Salut, honneur, puissance
Et bénédiction ;
A l’Esprit qui procède de l’Un et de l’Autre
Soit une égale vénération.
Amen.
|
Dieu, soit béni !
Béni soit son Saint Nom !
Béni soit Jésus- Christ, vrai Dieu et vrai Homme !
Béni soit Jésus-Christ, éternel et souverain prêtre !
Béni soit le Nom de Jésus !
Béni soit Son Sacré-Cœur !
Béni soit Son Précieux Sang !
Béni soit Jésus dans le Saint-Sacrement de l’autel !
Bénie soit la Sainte Mère de Dieu, la Vierge Marie !
Bénie soit Marie, la Mère de l’Eglise !
Bénie soit sa Sainte et Immaculée Conception
Bénie soit sa glorieuse Assomption !
Béni soit le Nom de Marie, Vierge et Mère !
Béni soit Saint Joseph, son époux très chaste !
Béni soit Dieu dans ses anges et dans ses saints !
Seigneur Dieu, dans cet admirable Sacrement,
Tu nous as laissé le mémorial de Ta Passion ;
Donne-nous de vénérer d’un si grand amour,
Le mystère de ton corps et ton sang,
Que nous puissions recueillir sans cesse le fruit de ta rédemption,
Toi qui règnes dans les siècles des siècles.
Amen.
Françoise Breynaert, Extraits de : Maranathons de prière, éditions Sakramento, préface Mgr Léonard.