Daniel, et les empires

Exercices pour les étudiants de l’institut Foi vivifiante

Lectures bibliques :

Livre de Daniel.
1° et 2° livre des Maccabées (commencer par le 2°).

Exercices :

(4-5 lignes par réponse)

1) Résumez l’histoire politique au temps de Daniel et Maccabées I et II.

2) Pourquoi les événements sont-ils graves pour la foi ?

3) Rapprochez les passages bibliques suivants :

- « Et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au vieillard, et on le fit avancer vers lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite » (Dn 7, 13-14).
- « En ce temps se lèvera Michel, le grand Prince qui se tient auprès des enfants de ton peuple. Ce sera un temps d'angoisse tel qu'il n'y en aura pas eu jusqu'alors depuis que nation existe. En ce temps-là, ton peuple échappera : tous ceux qui se trouveront inscrits dans le Livre. » (Daniel 12, 1)
- Apocalypse 12 et 19-20

4) On lit dans le 2° livre des Maccabées que leur foi en Dieu Créateur de l’univers ex nihilo, à partir de rien (2 Mac 7, 11), est aussi la foi en Dieu qui forme la vie de l’embryon dans le sein maternel, et aussi la foi en Dieu qui récompensera le martyr en lui donnant une vie au-delà de la mort, par la résurrection (2 Mac 7,22-28).  Commentez l’actualité de ce passage.

Etude :
Françoise Breynaert, Parcours biblique : Le berceau de l'Incarnation (imprimatur), Parole et silence, Paris 2016, p. 243-246

Disponible en librairie et sur internet, à la Procure (merci de privilégier les librairies catholiques).

Parcours biblique 40. Daniel et les empires. Prophéties messianiques et eschatologiques.

Le contexte historique

            Depuis Esdras, le Juif vit sous une loi à part, sa loi. L’occupation grecque, au commencement, n’y change rien. Tandis que les Grecs multiplient les centres commerciaux et culturels, les Juifs se sentent arriérés, marginaux. Et à Jérusalem, beaucoup souhaitent remplacer l’Alliance (avec Dieu) par une alliance avec les hommes : « Allons, faisons alliance avec les nations qui nous entourent » (1M 1, 11)[1].

            Ce sont des Juifs qui demandent au roi Antiochus IV l’autorisation d’être affranchis de leur propre loi et d’observer les coutumes païennes (1M 1, 13). Ils construisent un gymnase, c’est-à-dire un lieu où non seulement on fait du sport, mais aussi où l’on étudie et où l’on rend un culte aux divinités grecques. La nudité (« gymnos » signifie nu) dans le stade ou aux bains gêne les Juifs qui cherchent à dissimuler leur circoncision par une petite opération (1M 1, 15). Et, volontairement, le grand prêtre Jason (qui a changé son nom hébreu en un nom grec) fait offrir un sacrifice à Héraclès ; ses délégués, pris de scrupules, font en réalité l’offrande d’un navire (2M 4, 18-20).

            Mais à la séduction succède l’oppression. Antiochus IV se fait appeler Epiphane, c’est-à-dire (Dieu) manifesté. Il pense que son empire ne peut tenir qu’en brisant la conscience de ses sujets. Il nomme un nouveau grand prêtre, Ménélas, qui n’est plus de la descendance de Sadoc (et d’Aaron), à la place d’Onias III, qui est exilé à Antioche où il est assassiné (2M 4). Antiochus Epiphane écrase les troubles à Jérusalem et pénètre dans le temple. Il cherche à interdire les coutumes juives et à imposer la religion grecque, avec le culte de Dionysos, et les sacrifices à Zeus (2M 6 ; 1M 1, 41s). Il fait cesser le culte hébraïque et, en l’an -145, il érige dans le temple l’abomination de la désolation (Dn 9, 27 ; 11, 31 ; 12, 11) pendant trois ans (une demi « semaine » d’années). Il s’agit d’un autel sur l’ancien (au-dessus) pour y offrir des sacrifices à une divinité non représentée mais confondant Zeus avec le Dieu d’Abraham pour faire entrer les Juifs dans la religion universelle (1M 1, 54-59 ; 2M 6, 7). Les meilleurs des Juifs s’y opposent. Commence alors la persécution religieuse (167-164). Judas Maccabée devient le chef d’une guérilla jusqu’à ce que les Juifs retrouvent la liberté religieuse.

            En pleine persécution, le livre de Daniel est un cri prophétique, riche d’images, il redonne une âme au peuple écrasé.

 

Daniel

            Daniel signifie « Dieu est mon juge », et le livre de Daniel[2] est un « livre de consolation » : il annonce le règne de Dieu. Selon les exégètes, Daniel feint de vivre plusieurs siècles plus tôt, pendant l’exil à Babylone, mais certains pensent que Daniel a véritablement vécu pendant cet exil, comme il le dit de lui-même. Une chose est sûre, il est beaucoup lu à l’époque des martyrs d’Israël. C’est son message qui nous intéresse ici.

            Une petite histoire montre trois jeunes gens à l’école de la sagesse païenne. Ils restent fidèles à la loi (notamment alimentaire), et leur sagesse est dix fois supérieure à celle des autres. Moralité : l’hellénisme vous impressionne parce que les Grecs ont une sagesse. Ne vous laissez pas séduire comme Eve par le serpent. La loi, loin d’être ridicule, est une condition de la sagesse (Dn 1).

            Daniel est un sage qui interprète les symboles, les chiffres et les songes. Il interprète le songe de Nabuchodonosor : une statue composite à la tête d’or et aux pieds d’argile et de fer, s’effondre sous l’impact d’une pierre qui devient une grande montagne remplissant toute la terre (Dn 2). Le sens est : après la fin des empires successifs, le règne de Dieu va venir, non pas en continuité avec les royaumes terrestres, car il n’est pas l’achèvement d’une lente montée, mais il marquera un retournement des valeurs.

            Daniel voit la folie de Nabuchodonosor et sa conversion au Règne futur de Dieu (Dn 4), il voit la vanité de Balthasar (Dn 5), et il est sauvé de la persécution de Darius (Dn 6). Ses lecteurs y reconnaissent l’histoire d’Israël.

            Daniel est surtout un prophète qui soutient le combat des Macchabées. De nouveau, l’auteur parcourt rapidement l’histoire des règnes de Nabuchodonosor, Nabonide, Balthasar (Dn 7-8), puis ceux de Cyrus et Darius (Dn 9 et 10). Il voit la façon d’agir de Dieu : les empires sont inhumains (image des bêtes) et éphémères. Et il poursuit dans le même sens : l’oppression d’Antiochus IV sera éphémère, et il ne faut pas se laisser séduire par l’hellénisme.

            Le mal augmente et culmine, mais ensuite, le visionnaire aperçoit, comme de loin, le vrai maître du monde :

« Et je voyais venir, avec les nuées du ciel, comme un Fils d’homme ; il parvint jusqu’au vieillard, et on le fit avancer vers lui. Et il lui fut donné domination, gloire et royauté ; tous peuples, toutes les nations et toutes les langues le servirent. Sa domination est une domination éternelle, qui ne passera pas, et sa royauté, une royauté qui ne sera pas détruite » (Dn 7, 13-14).

            « En tant que tel, le Fils d’homme ne symbolise pas une figure individuelle, mais il est la représentation du royaume dans lequel le monde parviendra à son but. Beaucoup d’exégètes supposent qu’il pourrait y avoir derrière ce texte une version où le Fils d’homme était aussi une figure individuelle, mais quoi qu’il en soit, nous ne connaissons pas cette version et elle demeure une hypothèse. Les textes souvent cités de IV Esdras 13 et de l’Ethiopien Hénoch, dans lesquels le Fils de l’homme est représenté de manière individuelle sont plus récents que le Nouveau Testament et ne peuvent pas être considéré comme une de ses sources. »[3]

           

            Ensuite, Daniel (Dn 9) transforme la prophétie de Jérémie (Jr 25) sur les 70 années (s’achevant au retour de l’exil), en une prophétie sur 70 semaines. Daniel a annoncé la venue du Messie (Dn 9) avec un comput dont les chiffres se lisent selon les coutumes numériques des babyloniens et de l’ancien Orient. La prophétie de Daniel (Dn 9, 25-27) compte en semaines mais ne dit pas de quoi. Il faut simplement penser à la manière des calculs courants : années, mois, jours. En Dn 9, 25, on compte en années, en Dn 9, 26, on compte en mois, et en Dn 9, 27, on compte en jours.

« Depuis l'instant que sortit cette parole, qu'on revienne et qu'on rebâtisse Jérusalem jusqu'à un Prince Messie, sept semaines et 62 semaines [semaines d’années avant la venue du Messie[4]], restaurés, rebâtis places et remparts, mais dans l'angoisse des temps » (Dn 9, 25).

« Et après les 62 semaines [semaines de mois = la durée de la vie du Messie], un messie supprimé [littéralement massacré], et il n'y a pas pour lui...

la ville et le sanctuaire détruits par un prince qui viendra. Sa fin sera dans le cataclysme et, jusqu'à la fin, la guerre et les désastres décrétés » (Daniel 9, 26).

« Et il consolidera une alliance avec un grand nombre. Le temps d'une semaine [de jours = la semaine sainte] ;

et le temps d'une demi-semaine il fera cesser le sacrifice et l'oblation,

et sur l'aile du Temple sera l'abomination de la désolation [la croix] jusqu'à la fin, jusqu'au terme assigné pour le désolateur » (Daniel 9, 27).

 

            Finalement, le Fils de l’homme apparaît à Daniel. Il raconte les événements récents (Dn 11).

            Le mal grandit, Dieu interviendra au temps que Dieu connaît. Heureux celui qui tiendra. Daniel prophétise la fin des temps et la résurrection des morts, les uns pour la joie éternelle, les autres pour la damnation éternelle (Dn 12).

 

Le 2° livre des martyrs d’Israël (Les Maccabées)

            Vers 166 avant J-C, Judas Maccabée devient le chef d’une guérilla contre Antiochus qui a introduit la confusion en superposant au culte du Dieu d’Israël, le Dieu de l’Alliance, le Dieu d’amour, le culte des idoles, de Zeus… Et cela au nom d’une religion universelle et d’une fausse paix puisqu’Antiochus est un persécuteur. Providentiellement, en l’an 164, Antiochus doit partir dans une de ses provinces d’Orient et il meurt. Des querelles de successions des rois séleucides s’en suivirent. C’est alors que les Juifs reprennent le dessus et retrouvent leur liberté religieuse ; le temple est purifié à l’automne 164. Judas rêve d’aller jusqu’à l’indépendance politique et meurt en héros. Le 2° livre des Maccabées s’arrête là.

            Par fidélité à l’Alliance, par fidélité à la loi de Dieu, les Maccabées vont vivre une résistance religieuse, politique et morale qui conduira beaucoup d’entre eux au martyre. C’est ainsi qu’une mère voit mourir sept de ses fils, et elle les encourage dans la foi.

            Leur foi en Dieu Créateur de l’univers ex nihilo, à partir de rien[5] (2 Mac 7, 11), est aussi la foi en Dieu qui forme la vie de l’embryon dans le sein maternel, et aussi la foi en Dieu qui récompensera le martyr en lui donnant une vie au-delà de la mort, par la résurrection (2 Mac 7,22-28).

            De plus, ici, un peu comme dans le deuxième Isaïe (le serviteur souffrant), la souffrance a valeur rédemptrice : le dernier fils prie pour que son bourreau se convertisse et confesse le seul Dieu (2 Mac 7, 37).

 

Le 1° livre des martyrs d’Israël

            Le 1° livre des Maccabées, ultérieur, raconte les intrigues politiques des frères de Judas Maccabée, tout d’abord Jonathan qui est établi grand-prêtre en l’an 152 par le roi grec Alexandre Balas (1M 10, 19-20), après lui, Simon (134-104) obtient l’exemption financière (1M 13, 41), assurant ainsi l’indépendance nationale. Un petit fils de Simon, Alexandre Jannée (103-76), prend le titre de roi (en plus de celui de grand prêtre : c’est une théocratie). C’est la dynastie des Asmonéens (le grand père de Judas Maccabée s’appelait Asmonée).

 

            Les pharisiens, mentionnés pour la première fois par Josèphe pour la période de Jean Hircan (135-104), croient comme Daniel et la mère des Martyrs, en la résurrection. Ils critiquent les Asmonéens qui usurpent le pouvoir de la lignée de David et négligent la fonction sacerdotale. De plus, Onias III n’avait-il pas des descendants qui puissent être de légitimes grand-prêtres ?

            Alexandre Jannée, roi et grand-prêtre, ne peut tolérer leur suspicion. Il en résulte une atroce guerre civile où 800 pharisiens sont crucifiés. Quelques années plus tard, la reine Alexandra (76-67 avant J-C) fait une œuvre de paix et donna aux pharisiens une place dans le grand conseil du sanhédrin qui jusqu’alors ne comportait que les membres des grandes familles et les membres du sacerdoce apparentés au grand-prêtre. Elle créa un troisième ordre, celui des scribes, qui étaient tous pharisiens.

           

Cohérence de la révélation et actualisation

            En Dn 1, le « petit » Daniel est un sage qui montre que la fidélité à l’Alliance (avec Dieu) est une sagesse 10 fois meilleure que la volonté d’être au goût du jour (hellénisation). Jésus bénit le Père d’avoir caché cela aux sages et de l’avoir révélé aux tout-petits (Mt 11, 25-27 ; Lc 10, 21-22). Les sages aux yeux du monde ne voient pas l’avènement du royaume de Dieu, et n’ont pas la connaissance du mystère intime de Dieu. Les tout-petits, avec la simplicité de leur cœur, y ont accès.

 

            En se désignant "Fils de l’homme", Jésus affirme qu’il veut nous prendre en lui, car l’expression "Fils de l’homme" a un sens collectif, c’est le royaume (Dn 7). Le Fils de l’homme « n’est pas simplement un, mais de nous tous avec lui-même il ne fait "plus qu’un" (Ga 3, 28) : il nous transforme en une humanité nouvelle. »[6]Autrement dit, le Christ Fils de l’homme veut nous incorporer en lui, c’est ainsi qu’il réalise la Rédemption. Il règne « dans les cœurs », dès maintenant (Mt 11, 12) et dans l’éternité (Mt 25).         

            Lorsque Jésus dit que le Père lui a donné « d'exercer le jugement car c’est lui le Fils de l'homme » (Jn 5, 26-27), il fait référence au livre de Daniel et à l’attente messianique très forte qu’il a suscité (Dn 9).

 

            Le livre de Daniel annonce la venue du Royaume de Dieu. Les héros de la résistance religieuse crurent que le temps était arrivé de restaurer le royaume d’Israël. Ils réussirent, mais le royaume qu’ils construisirent était-il celui dont Daniel avait annoncé l’avènement ?

 

            Le peuple de la Bible n’avait plus d’indépendance politique depuis l’exil (en -586) et il la retrouve avec les Asmonéens. L’absence d’autonomie politique s’est accompagnée d’un avantage qui sera déterminant par la suite : le Juif a obtenu un statut légal en quelque lieu qu’il se trouve. Malgré cela, le royaume de David apparaissait comme un âge d’or et on voulait rétablir ce royaume - une aspiration encore présente chez les disciples de Jésus après la résurrection (Ac 1, 6).

 

            Dès lors que les Maccabées ont purifié le temple, l’abomination de la désolation appartient au passé (Dn 9, 27). Cependant, elle est encore à venir, et Jésus dit : « Lors donc que vous verrez l’Abomination de la désolation, dont a parlé le prophète Daniel, installée dans le saint lieu (que le lecteur comprenne!) »… alors, dit Jésus, Fuyez ![7]Car il y aura une grande tribulation (Mt 24, 15).

 

            Daniel avait vu un « tribunal » et les « livres ouverts » (Dn 7, 10). Le fils de l’homme qui vient est le juge eschatologique. Jésus est celui à qui tout jugement est remis par le Père (Jn 5, 27).

 

            Daniel annonçait la résurrection en ces termes : « Ils s’éveilleront, les uns pour la vie éternelle, les autres pour l’opprobre, pour l’horreur éternelle. » (Dn 12, 2). Jésus dit : « Et ils s’en iront, ceux-ci à une peine éternelle, et les justes à une vie éternelle » (Mt 25, 46).

 

            Le deuxième livre des Maccabées nous montre une mère de martyrs. La période récente a été un siècle de martyrs du Christ, avec tant de mères de martyrs. La destinée de ces mères est douloureuse… et glorieuse. Marie, en tant que mère d’un martyr qui est le Verbe de Dieu, partage les souffrances des mères, elle les éclaire avec la bénédiction céleste, dans la foi en Dieu qui récompensera le martyr en lui donnant une vie au-delà de la mort.

            Marie encourage aussi les futures mères dans la foi en Dieu qui forme la vie de l’embryon dans le sein maternel (Cf. 2Mac 7, 22).

 

            Le premier livre des Maccabées évoque la dynastie des Asmonéens, qui est une théocratie. Avant l’exil, il arrivait que les rois nomment des prêtres mais les rois savaient qu’ils avaient reçu leur autorité d’une onction et qu’ils devaient obéir à la loi divine ; avec les Asmonéens, dès lors qu’Alexandre Jannée est roi et grand-prêtre, un équilibre est rompu, il n’y a plus de régulation et il y a fusion entre le pouvoir spirituel et temporel. En outre, les Asmonéens étaient loin de mener une vie édifiante…

            Une telle fusion s’est parfois produite dans le christianisme médiéval (XI°-XIII° siècle surtout), et les nations chrétiennes ont justement lutté pour se dégager d’une telle confusion, qui renaît sans cesse (république théocratique de Calvin à Genève entre 1541 et 1564 ; théocratie des Mormons dans l’Utah au XIX° siècle, etc.)

© Françoise Breynaert


[1] Ce n’est pas une alliance militaire comme au temps d’Osée, Amos ou Isaïe, c’est une volonté d’être « à la page ».

[2]Le livre de Daniel est en partie en araméen (2-7), en partie en hébreu (1 ; 8-12), avec aussi des compléments en grec (13-14 et les cantiques du chapitre 3).

[3] JOSEPH RATZINGER, BENOIT XVI, Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, p.354-355.

[4] 483 ans (69 semaines) ou 434 ans (62 semaines) selon que l’on compte Zorobabel, Néhémie, ou la fin de la reconstruction des remparts

[5]Expression qui vient remplacer, à cette époque, la création à partir du Toh Bohuen Genèse 1, 1.

[6]JOSEPH RATZINGER, BENOIT XVI, Jésus de Nazareth, Flammarion, Paris 2007, p. 362-363.

[7]De même dans l’Apocalypse, il vient un temps où il faut « sortir » de Babylone (Ap 18, 4).

1- Le prophète Daniel : un apocalypticien !

Date de dernière mise à jour : 16/07/2019