La Salette (1846) et le secret
Premiers pas et récit de l'apparition du 19 septembre 1846
Les apparitions de La Salette ont eu lieu le samedi 19 septembre 1846, dans les Alpes, près de Grenoble. Les deux voyants sont Maximin, 12 ans, alors qu’il est simplement de passage à la Salette où il remplace un berger malade. Et Mélanie, 15 ans, qui est en service dans la montagne à cet endroit depuis plusieurs années.
Alors que tout espoir de guérison est perdu, Marie des Brûlais, une institutrice de 38 ans, qui à l’âge de 20 ans a fondé une école catholique à Nantes, feuillette une revue dans laquelle est annoncée la fête du 19 septembre 1847, premier anniversaire des apparitions de La Salette, apparitions encore non reconnues, mais dont la fête est déjà autorisée. Elle écrit dans son Journal :
« Je lis avec émotion que les nombreuses guérisons obtenues en buvant l'eau de la merveilleuse fontaine ont décidé Mgr de Grenoble qui, lui-même, s'en est trouvé bien, à permettre de fêter solennellement le premier anniversaire du jour béni où Marie a daigné fouler cette terre privilégiée ; que cinquante messes seront célébrées sur la Montagne, le 19 septembre, que la communion y sera donnée aux nombreux pèlerins dont le chiffre dépassera probablement trente mille, etc.
A cette lecture, je ne sais quel sentiment indéfinissable, quelle intime conviction d'une guérison comme assurée si j'allais là, s'empara de moi et ne me quitta plus.
« Oh ! si je pouvais seulement me prosterner sur cette terre que Marie a foulée! m'écriai-je ; si je pouvais boire à cette fontaine qui a jailli sous les pieds de la Mère de Dieu! je suis sûre que je serais guérie... Je ne le serai du moins que là ... »
Je me hasardais toute confuse, à consulter mon directeur. Je m'attendais à être taxée de folie et à recevoir un refus formel. Je fus bien surprise et consolée de m'entendre répondre: « Je n'ai pas le courage de vous dire non. Partez! mais que ce soit très secrètement: il faut éviter tout ce qui aurait l'air de vouloir faire un éclat ». Je priai mon directeur d'avoir la bonté de m'annoncer à M. le curé de Corps, pour qu'il voulût bien m'arrêter une chambre chez quelqu'un de ses paroissiens, car j'étais dans l'intention de passer à Corps le temps de faire une neuvaine qui se terminerait le 19 sur la Montagne. Je partis donc bien fatiguée, le 4 septembre 1847, un samedi. Je passai le dimanche à Orléans et, voyageant ensuite jour et nuit, j'arrivai ans accident à Corps, le 8 septembre, jour heureux de la naissance de notre Mère, ainsi que je le lui avais demandé.
De 1847 à 1855, Marie des Brûlais va revenir 7 fois à La Salette, et son Journal, publié en 1904[1] sera considéré par Mélanie, la voyante, comme un des plus beaux livres qui ait paru sur Notre Dame de la Salette.
Corps, jeudi soir, 9 septembre 1847.
Je suis arrivée ici hier, à dix heures du soir, et je suis montée ce matin à La Salette, non à pied, comme on le pense bien, mais portée sur un vigoureux mulet que conduisait avec soin un guide très prudent, et, tout en cheminant doucement, nous discourions, mon guide et moi, sur le grand événement du 19 septembre 1846.
« Tous les habitants de Corps croient-ils au miracle?
- Oui, madame, tout le monde... On peut pas faire autrement: c'est trop sûr.
- S'est-on converti dans le pays depuis l'apparition?
- Oui, bien! madame: vous verrez pas travailler ICI le dimanche, allez!
- On ne doit pas non plus entendre jurer?
- Pas de risque, madame! Si un s'avisait de commencer, un autre lui dirait tout de suite : Malheureux! Est-ce que tu sais pas la défense de la sainte Vierge? Et tout de suite l'autre dirait: Je demande pardon; je pensais pas ...
- Est-ce que vous avez vu la famine ici?
- Oui, bien! madame. Les pauvres gens y mouraient de faim dans la montagne : ils n’avaient seulement pas une pomme de terre à manger.
On passe trois hameaux.
A l'extrémité des terres labourées, le chemin, quoique toujours praticable pour les piétons et les bêtes de somme, devient de plus en plus ardu et difficile jusqu'au plateau révéré; et, comme l'avait dit mon pauvre guide, il lui a fallu suer pour l'atteindre.
« Enfin, nous y voilà! s'écrie-t-il tout joyeux, en essuyant son front. Vive la sainte Vierge: nous voici sur sa montagne ! ... Descendez, madame. »
Après avoir passé trois délicieuses heures sur la montagne de bénédiction, il a bien fallu me résoudre enfin à revenir à Corps; mais je n'y ai point rapporté ma fatigue de tête, et je me suis même trouvée assez forte pour descendre à pied pendant un petit quart d'heure. Chemin faisant, j'ai demandé à mon conducteur s'il est vrai qu'on ait voulu conduire en prison le petit Maximin.
- « Oui, madame, c'est bien vrai: le brigadier lui dit qu'il mentait; on apporta des cordes comme pour le lier avec; mais il eut nulle peur; et après il a dit : J'avais une voix en moi qui disait : N'aie pas peur, mon petit, on ne te fera pas de mal.
- Est-il franc, cet enfant?
- Oh! madame, vous le verrez, il est tout entier naturel: il ne sait pas mentir.
- Quel âge a Maximin? ai-je demandé à mon conducteur, tout au plus 9 à 10 ans, n'est-ce pas?
- Il est plus vieux que ça madame, mais il n’en a pas l'air. Il a bien 12 ans.
- Où demeure-t-il ?
- A Corps, madame. Sa bonne mère est morte, son père est remarié et il est bien pauvre.
Maximin ne connait pas Mélanie, il est simplement appelé quelques jours à la Salette pour remplacer un berger malade, et l’apparition a lieu pendant ces quelques jours.
Il confiera plus tard : « Ah ! monsieur, sans cette maladie, c'est moi qui aurai vu la Vierge. » Charmante ingénuité! Ce jeune homme, à ce qu'il paraît, est d'un caractère doux, tranquille et pieux. Mais il fallait à la Mère de Dieu, dit à cela M. Mélin, un bon étourdi comme Maximin, qui ne vît rien dans l'Apparition et qui ne s'aperçût pas lui-même[2].
Quant à Marie de Brûlais, sa santé s’améliora rapidement.
« Dès le 9 septembre, Sans que j'en eusse pour lors la conscience, la faculté d'écrire, et d'écrire avec une grande facilité, venait de m'être instantanément rendue. Oh ! que Marie est puissante et bonne !. ..
La guérison de l'affection du foie ne fut pas aussi prompte que celle de la tête. Malgré le soulagement que j'éprouvai dès ma première ascension à la sainte Montagne, la marche redevint pénible et lendemain lundi 13, que je fus obligée d'en avertir Mme la Supérieure afin qu'elle ne s'effrayât pas trop des vomissements, des suffocations et des douleurs aiguës dont elle allait être témoin. Marie des Brûlais cependant ne se soigna qu’avec l’eau de la source, qu’elle but pendant la nuit et dont elle se frictionna. Le mercredi matin, 15 septembre, « une révolution salutaire s’opère sans me causer la moindre douleur ; j’étais guérie pour toujours… gloire à Marie ! »[3]
Il s’agit d’une eau différente de celle du ruisseau que connaissaient les bergers. Il s’agit d’une source qui n’existait pas et qui est apparue à l’endroit de l’apparition. Maximin et Mélanie ne s’en étaient pas aperçus le jour de l’apparition, qui était un samedi, mais après que Mélanie en ait parlé à la Messe du dimanche, le lundi, les gens sont montés voir le lieu de l’apparition, et ils ont vu la source.
Le jour du Seigneur
Le message de la Salette est riche. Nous allons le découvrir progressivement. Commençons simplement par une phrase :
"Je vous ai donné six jours pour travailler dur, le septième je l'ai gardé pour moi-même".
Le contexte social du XIX° siècle est celui de l’industrialisation : on veut rentabiliser les machines. Travail du dimanche, travail des femmes, des enfants. Notre Dame de la Salette est apparue que cette exploitation cesse. Mais il faut remarquer que la Vierge apparaît à des paysans.
Nous lisons dans le catéchisme de l’Eglise catholique : « 2176 La célébration du dimanche accomplit le précepte moral de l’Ancienne Alliance dont il reprend le rythme et l’esprit en célébrant chaque semaine le Créateur et le Rédempteur de son peuple » (CEC 2176).
Cela signifie que le dimanche, nous devons confier notre travail au Créateur : à la divine volonté, à la puissance divine.
Prenons un exemple actuel. Un éleveur me disait que sur 70 hectares, il avait eu 150 vaches et ne dépensait que 2500 litres de Gasoil. Il leur donnait les pâturages de la montagne, le fourrage, et achetait de la luzerne. Mais ses voisins dépensaient 25000 litres de gasoil, 10 fois plus, avec des méthodes où ils devaient rééquilibrer la nourriture des animaux avec des oligo-éléments, et au final, la viande fondait dans l’assiette car la animaux faisaient de la rétention d’eau.
Notre Dame de la Salette demande de travailler dans la puissance divine en considérant l’ordre de la très sainte Création, en demandant au Seigneur, qui est maître de toutes choses, la sagesse pour savoir comment il faut faire.
Reprenons le catéchisme : le dimanche, c’est célébrer « chaque semaine le Créateur et le Rédempteur de son peuple » (CEC 2176). Nous avons besoin de confier notre travail au Rédempteur. La prière du dimanche protège notre travail des infiltrations maléfiques. Les maladies ont certes des causes secondes, mais elles viennent de Satan. L’Esprit Saint n’est qu’amour, Vie et paix dans toute sa très sainte création. C’est pourquoi le message de la Salette comporte aussi l’avertissement des maladies si le dimanche n’est pas consacré à la prière, notamment à la sainte Eucharistie.
Le Dimanche, c’est la boussole. L’homme n’est pas une machine. L’homme est fait pour la vie éternelle.
Le commandement du repos hebdomadaire est un commandement de Dieu. Je me suis demandée pourquoi la message est formulé ainsi « Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. »
Le septième jour, dans un récit qui prolonge le premier et que l’on peut lire sans le séparer du premier, il est dit « Il n’est pas bon qu’Adam soit seul » (Gn 2, 18).
La Genèse semble alors nous raconter la formation de la femme « Isha » vingt ans après celle de l’homme « Adam » (Gn 2, 18-25), il s’agit donc obligatoirement d’un récit symbolique. La suite du récit nous dit qu’Adam nomme sa femme « Eve, la vivante, parce qu’elle fut la mère… ». Isha est la mère, elle donne la vie : elle est cette femme-Isha est la « femme-sagesse » dont parle le livre de la Sagesse : « C’est elle [la Sagesse] qui protégea le premier modelé, père du monde, qui avait été créé seul, c’est elle qui le tira de sa propre chute et lui donna la force de devenir maître de tout » (Sg 10, 1-2). Adam représente toute l’humanité, et son usage de l’intelligence sera juste et bon s’il écoute ce qui vient de cette « femme-sagesse »[4].
"Je vous ai donné six jours pour travailler dur, le septième je l'ai gardé pour moi-même" : le dimanche est le jour où Marie nous conduit à son Fils, lui qui est la Sagesse éternelle.
Les maladies
Le 19 septembre 1846, le message de Notre Dame de la Salette comporte ces mots : « Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront ».
Marie des Brûlais rapporte dans son journal quelques exemples de la réalisation de ces prophéties. On lit, dans le Journal d’une institutrice (1904) :
« 13 septembre 1851. Les raisins sont gâtés dans le environs de Lyon et de Grenoble, dans la Savoie et dans le Piémont. On assure même que dans plusieurs cantons ils ont vénéneux. Sur sept poules, auxquelles on en aurait donné pour expérience, six seraient tombées morte ; des lapins auraient eu le même sort... Au reste, j'ai vu ce raisin malade : la grappe est blanchâtre, comme si elle avait été saupoudrée de farine. Si l'on en croit le journaux, M. Orfila voyage maintenant en Savoie pour étudier la maladie de la vigne. Jusques à quand, ô mon amie, aurons-nous donc des yeux pour ne point voir?
18 septembre 1854. Les tristes localités ravagées par le choléra veulent être représentées demain aux pieds de Marie Réconciliatrice et elles envoient en grand nombre sur enfants crier pardon sur la montagne d'où elles attendent le salut... Oh! j'en ai la confiance, elles seront écoutées !... M. le curé de Mens me disait tout à l'heure que sa pauvre paroisse, dont la population est de 2 200 âmes , a compté jusqu'à quinze cas de choléra par jour ! Des rue entières sont désertes dans cette paroisse désolée et un grand nombre d'infortunés orphelins sont là demandant leur père, leur mère et n'ayant pas d'autre soutien que la charité publique ! C'est déchirant rien que d'y penser... Dans la petite ville de La Mure, l'affreuse épidémie fait aussi des ravages épouvantables. Il est un village où, sur douze hommes, sept ont été subitement emportés ! En moins de deux mois, on a compté trois cents victimes et tout cela se passe aux portes du canton de Corps, qui est miraculeusement épargné! » [5]
Récit de l’apparition du 19 septembre 1846
« Avancez, mes enfants, n’ayez pas peur, je suis ici pour vous conter une grande nouvelle.
Si mon peuple ne veut pas se soumettre, je suis forcée de laisser aller le bras de mon Fils. Il est si fort et si pesant que je ne puis plus le maintenir. Depuis le temps que je souffre pour vous autres ! Si je veux que mon Fils ne vous abandonne pas, je suis chargée de le prier sans cesse. Pour vous autres, vous n’en faites pas cas ! Vous aurez beau prier, beau faire, jamais vous ne pourrez récompenser la peine que j’ai prise pour vous autres.
Je vous ai donné six jours pour travailler, je me suis réservé le septième et on ne veut pas me l’accorder. C’est ça qui appesantit tant le bras de mon Fils. Et aussi, ceux qui mènent les charrettes ne savent pas jurer sans mettre le nom de mon Fils au milieu. Ce sont les deux choses qui appesantissent tant le bras de mon Fils.
Si la récolte se gâte, ce n’est rien qu’à cause de vous autres. Je vous l’avais fait voir l’an dernier par les pommes de terre, vous n’en avez pas fait cas. C’est au contraire : quand vous en trouviez des pommes de terre gâtées, vous juriez, vous mettiez le nom de mon Fils au milieu. Elles vont continuer, et cette année, pour la Noël, il n’y en aura plus. (Jusqu’ici la Belle Dame a parlé en français. Elle prévient une question de Mélanie et termine son discours en patois)
Vous ne comprenez pas, mes enfants ! Je vais vous le dire autrement. Si la récolte se gâte...Si vous avez du blé, il ne faut pas le semer. Tout ce que vous sèmerez, les bêtes le mangeront et ce qui viendra tombera tout en poussière quand on le battra.
Il viendra une grande famine. Avant que la famine vienne, les petits enfants au-dessous de 7 ans prendront un tremblement et mourront entre les mains des personnes qui les tiendront. Les autres feront pénitence par la famine. Les noix deviendront vides, les raisins pourriront. (A ce moment Mélanie voit que la Belle Dame dit quelques mots à Maximin, mais elle n’entend pas. Puis c’est au tour de Maximin de comprendre qu’elle dit quelques mots à Mélanie qu’il n’entend pas non plus. Puis elle poursuit.)
S’ils se convertissent, les pierres et les rochers deviendront des monceaux de blé et les pommes de terre seront ensemencées par les terres.
Faites-vous bien votre prière, mes enfants ?
- Pas guère, Madame.
- Ah ! Mes enfants, il faut bien la faire, soir et matin, ne diriez-vous qu’un Pater et un Ave Maria quand vous ne pourrez pas mieux faire. Et quand vous pourrez mieux faire, il faut en dire davantage.
L’été, il ne va que quelques femmes un peu âgées à la Messe. Les autres travaillent le dimanche tout l’été, et l’hiver, quand ils ne savent que faire, ils ne vont à la Messe que pour se moquer de la religion.
Le Carême, ils vont à la boucherie, comme les chiens.
- N’avez-vous jamais vu du blé gâté, mes enfants ?
- Non Madame !
- Mais vous, Maximin, mon enfant, vous devez bien en avoir vu une fois, au Coin, avec votre père. Le maître du champ dit à votre père de venir voir son blé gâté. Vous y êtes allés. Votre père prit deux ou trois épis dans sa main, les froissa et ils tombèrent tous en poussière. En vous en retournant, quand vous n’étiez plus qu’à une demi-heure de Corps, votre père vous donna un morceau de pain en vous disant : "Tiens, mon petit, mange encore du pain cette année, car je ne sais pas qui va en manger l’an qui vient si le blé continue comme ça".
- Ah ! Oui, Madame. Je m’en rappelle à présent. Je ne m’en rappelais pas tout à l’heure.
- Eh bien, mes enfants, vous le ferez passer à tout mon peuple !
Allons, mes enfants, faites-le bien passer à tout mon peuple !" »
La limpidité et le calme de Maximin
Marie des Brûlais fut témoin[6] de l’entretien d’un jeune homme avec Maximin. Extraits :
- Comment la sainte Vierge vous aurait parlé ? Vous n'êtes pas sage.
- Eh bien ! Elle nous a parlé comme à d'autre, pour que nous disions... voilà...
- Bah ! si la Sainte Vierge avait voulu parler à des enfant, elle eût choisi de bons petits enfants, bien pieux, au cœur bien pur.
- Comment savez-vous, monsieur, si je n'ai pas le cœur pur ?
- Oh! c'est que vous m’avez scandalisé ce matin par votre dissipation en répondant la Messe: vous tourniez la tête. Si la sainte Vierge vous avait parlé, vous seriez certainement plus recueilli.
- Hé bien! je ne suis pas sage, voilà tout.
- Tenez! Maximin, voulez-vous que je vous dise la vérité ?
- Dites, monsieur, dite-voir ...
- Vous vous êtes entendu avec Mélanie pour que l'on vous donne de l'argent pour que vous disiez toute cette histoire. »
L'enfant, avec calme, en le regardant :
- Eh bien! monsieur, puisque vous savez tant que cela, dites combien on m'a donné ?
- Oh ! le prix n'y fait rien, mais vous avez été payé.
- Moi, je dis non... si vous ne voulez pas le croire, laissez-le.
- Un de ces jours, on viendra vous prendre, on vous mettra en prison et l'on vous conduira à l'échafaud.
- (Avec énergie): Eh bien ! j'y monterai ! Qu'est-ce que ça me fait ?
- Vous avez voulu faire un peu parler de vous : cela durera peut-être encore un an et puis tout tombera.
- Ça tombera, ça tombera... quand la religion tombera. »
[1] La Salette, Journal d’une institutrice, Editions Nel, 1969, p. 2-18
[2] La Salette, Journal d’une institutrice, Editions Nel, 1969, p. 27
[3] La Salette, Journal d’une institutrice, Editions Nel, 1969, p. 35-36
[4] Cf. J-F. FROGER, Ibid., p. 333
[5] La Salette, Journal d’une institutrice, Editions Nel, 1969, p. 145 et 147
[6] La Salette, Journal d’une institutrice, Editions Nel, 1969, p. 55-56
Date de dernière mise à jour : 25/05/2020